Devenir psychologue en libéral est une aventure passionnante, mais qui s’accompagne de nombreuses démarches. Entre les obligations administratives, les choix fiscaux et la gestion comptable, il est normal de s’y perdre au début. Pas d’inquiétude : en organisant bien ton installation et avec les bons conseils, tu peux exercer sereinement en cabinet tout en optimisant ta situation administrative, fiscale et sociale.
Dans cet article, nous nous concentrons sur l’exercice en libéral (cabinet privé) et passons en revue :
Les démarches administratives indispensables pour démarrer (URSSAF, inscription professionnelle, etc.) ;
Les aspects fiscaux et comptables à connaître absolument (choix du régime BNC, déclaration 2035, TVA, cotisations sociales) ;
L’apport d’un expert-comptable (et en particulier l’offre Comptacool) pour t’accompagner et te simplifier la vie, en comparaison des plateformes automatisées.
Le ton se veut professionnel mais accessible et rassurant : même si la paperasse te stresse, tu verras qu’avec les bonnes informations, ton installation se fera sans tracas et sans mauvaises surprises.
Les démarches administratives pour s’installer en libéral
Lorsque tu ouvres ton cabinet de psychologie, plusieurs démarches administratives sont à effectuer dès le lancement de l’activité. Voici les étapes clés :
Immatriculation auprès de l’URSSAF : Il s’agit de déclarer ton début d’activité en profession libérale. Cette formalité s’effectue en ligne, sur le guichet unique des entreprises (géré par l’INPI) ou via le site de l’URSSAF. Tu remplis un formulaire (anciennement appelé P0 pour les professions libérales) avec tes informations, la date de début d’activité et le régime fiscal choisi (micro-entreprise ou régime réel, voir plus bas). Une fois enregistré, tu obtiendras un numéro SIRET et seras officiellement immatriculé en tant qu’entrepreneur individuel. (Astuce : si tu remplis les conditions, tu peux demander l’ACRE lors de cette inscription, afin de bénéficier d’une exonération partielle de cotisations la première année.)
Inscription au répertoire des professionnels de santé (RPPS) : Pour pouvoir utiliser le titre de psychologue, il est obligatoire de s’inscrire auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de ta région. Depuis 2024, les psychologues libéraux sont enregistrés dans le fichier RPPS (qui a remplacé l’ancien numéro ADELI). Concrètement, tu devras envoyer à l’ARS ton diplôme de psychologue (Master 2 / DESS validant le titre) et un formulaire de demande d’inscription. L’ARS te délivrera alors ton numéro RPPS, qui sert d’identifiant professionnel unique tout au long de ta carrière. Ce numéro devra figurer sur tes factures et tes documents professionnels. C’est une étape indispensable pour exercer légalement et faire reconnaître ton statut de psychologue libéral.
Adhésion à une AGA (Association de Gestion Agréée)– optionnel mais recommandé : Une AGA est un organisme destiné à accompagner les professionnels libéraux dans leur gestion comptable et fiscale. Adhérer à une AGA n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé si tu n’as pas d’expert-comptable. Jadis, ne pas adhérer entraînait une majoration de 25 % de ton bénéfice imposable, mais cette pénalité fiscale a été supprimée en 2023. Malgré tout, l’AGA continue d’offrir des avantages : elle valide certaines déclarations, propose des formations ou analyses de bilan, et tes frais d’adhésion donnent droit à un crédit d’impôt (pour compenser le coût d’un accompagnement comptable). Pour profiter pleinement de ses services, pense à adhérer dans les 5 premiers mois de ton activité. Ainsi, même sans comptable, tu sécurises ta compta et montres patte blanche à l’administration fiscale.
Autres obligations et bonnes pratiques :
Souscris une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP). C’est obligatoire pour couvrir d’éventuels dommages causés à tes patients (faute professionnelle, incident au cabinet, etc.). Vérifie aussi l’assurance du local où tu exerces (assurance multirisques bureau).
Compte bancaire dédié : Ouvre un compte bancaire exclusivement réservé à ton activité pro. En micro-entreprise, cette séparation est exigée dès que ton chiffre d’affaires dépasse 10 000 € deux années de suite (loi PACTE). Même en dessous, c’est vivement conseillé pour suivre tes finances pro/perso séparément.
Respecte le code de déontologie des psychologues et les règles du RGPD concernant les données de tes patients. Ce sont des obligations moins visibles, mais tout aussi importantes pour exercer dans les règles de l’art et inspirer confiance.
En accomplissant ces démarches initiales, tu mets ton activité sur de bons rails. Une fois ces formalités remplies, tu pourras te consacrer pleinement à ton pratique clinique, avec l’esprit tranquille sur le plan administratif.
Choisir ton régime fiscal : micro-BNC ou déclaration contrôlée ?
Passons au choix du régime fiscal, une décision qui aura un impact sur tes obligations comptables et le calcul de tes impôts. En tant que psychologue libéral, tes revenus sont imposés dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Il existe deux régimes d’imposition possibles pour les BNC, selon ton chiffre d’affaires et tes préférences de gestion :
Le régime micro-BNC (micro-entreprise) : C’est le régime ultra-simplifié. Il s’applique automatiquement si ton chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas environ 77 700 € (seuil 2023, révisé chaque année). Son principe : tu déclares uniquement ton chiffre d’affaires brut (recettes encaissées), et l’administration applique un abattement forfaitaire de 34 % pour calculer ton bénéfice imposable. Cet abattement est censé couvrir tes dépenses professionnelles moyennes, donc aucune déduction de frais réels n’est possible. Avantages du micro-BNC : gestion administrative minimale (pas de déclaration détaillée de résultats, pas de 2035), comptabilité ultra allégée (un simple livre des recettes suffit) et calcul des cotisations sociales simplifié. Ce régime est généralement adapté si tu as peu de frais professionnels (par exemple, si tu loues un cabinet à temps partiel ou exerces à domicile avec peu de charges). En revanche, si tes dépenses sont importantes, le forfait de 34 % pourrait sous-estimer tes coûts réels.
Le régime de la déclaration contrôlée (BNC au réel) : C’est le régime « classique » des BNC dès que tu dépasses le seuil du micro ou par choix volontaire. Ici, tu vas déduire toutes tes charges professionnelles réelles de tes recettes. L’administration calculera ton bénéfice imposable d’après tes recettes moins tes dépenses. Tu devras donc tenir une comptabilité un peu plus complète : conserver et classer chaque facture, enregistrer tes recettes et tes dépenses de façon chronologique, et établir en fin d’année une déclaration de résultats 2035 (voir section suivante). L’intérêt du régime réel est que toutes les dépenses nécessaires à ton activité viennent réduire ton bénéfice imposable – loyer du cabinet, matériel et tests psychotechniques, assurances pro, formations, déplacements domicile-patient, sous-traitance éventuelle, frais de téléconsultation, etc. – ce qui peut baisser significativement tes impôts et cotisations si tu as un cabinet bien équipé ou des frais réguliers. En contrepartie, la gestion est plus exigeante qu’en micro : il faut être organisé, ou faire appel à un comptable, pour ne rien oublier. Ce régime devient obligatoire au-delà de ~77 700 € de revenus annuels, mais tu peux tout à fait l’adopter dès le début si tu anticipes des charges élevées (et dans ce cas, tu restes engagé au réel pour au moins 2 ans).
Comment choisir intelligemment ? Si ton chiffre d’affaires prévisionnel est modeste et que tes dépenses sont faibles, le micro-BNC offre simplicité et tranquillité. À l’inverse, dès que tu envisages d’avoir un cabinet fixe, du matériel, ou des frais conséquents, il est souvent plus avantageux de passer au régime réel pour déduire ces charges. N’hésite pas à simuler les deux scénarios sur une année complète : compare ce que tu paierais en impôts et cotisations en micro d’une part (avec l’abattement 34 %) et en réel d’autre part (avec une estimation de tes frais réels). Parfois, le choix optimal n’est pas intuitif sans calcul. Ton expert-comptable peut t’aider à faire ces calculs comparatifs. À noter : si tu débutes en micro-BNC, rien ne t’empêche de basculer au réel plus tard (ou dès l’année suivante) en cas de besoin. L’inverse est vrai aussi, mais il faudra respecter certaines formalités et délais pour changer de régime fiscal.
Si tu optes pour le régime réel, tu feras connaissance avec la fameuse liasse fiscale 2035. Qu’est-ce que c’est exactement ? La déclaration n°2035 est le formulaire fiscal annuel obligatoire pour tous les professionnels en BNC réel. En clair, c’est le compte de résultat de ton activité libérale, qui doit être transmis chaque année à l’administration fiscale (généralement en même temps que ta déclaration de revenus, au printemps).
Sur la 2035, tu vas détailler l’ensemble de tes recettes et de tes dépenses professionnelles de l’année. Cela comprend entre autres :
tes honoraires encaissés (consultations facturées aux patients, éventuellement des revenus de supervisions, d’ateliers ou autres)
la liste de tes charges déductibles : loyer du cabinet ou quote-part de ton domicile utilisé, charges (électricité, internet…), achats de matériel et fournitures, primes d’assurance pro, frais de déplacement, frais de formation, honoraires (ex : sous-traitance, rétrocessions d’honoraires versées si tu partages ton cabinet), etc.
tes cotisations sociales obligatoires payées dans l’année (URSSAF, retraite… sont déductibles du bénéfice)
tes amortissements : c’est-à-dire la dépréciation annuelle de tes investissements importants (mobilier, ordinateur, éventuel véhicule professionnel). Par exemple, si tu as acheté un divan ou un test de QI coûteux, tu ne déduis pas tout en une fois mais petit à petit sur plusieurs années, via le mécanisme d’amortissement.
Remplir une 2035 peut sembler complexe, car ce formulaire comporte de nombreuses cases et annexes (notamment les 2035-A et B pour détailler certains postes ou suivre les immobilisations, etc.). C’est pourquoi beaucoup de libéraux choisissent de se faire aider pour l’établir – soit en adhérant à une AGA qui peut les guider, soit plus généralement en confiant cette mission à un expert-comptable. L’enjeu est de taille : une 2035 bien remplie et optimisée te fera payer le juste montant d’impôt et de cotisations, ni plus ni moins. À l’inverse, une erreur ou un oubli (ex : ne pas déduire une dépense légitime, mal reporter une recette, se tromper sur la TVA) peut te coûter cher en trop-versé ou t’exposer à un redressement.
Conseil : Prépare ta comptabilité tout au long de l’année pour ne pas te retrouver débordé à l’heure de la déclaration. Par exemple, conserve et classe chaque facture au fur et à mesure, tiens un tableau de suivi mensuel de tes recettes et dépenses, et rapproche-le régulièrement de ton relevé bancaire. Ainsi, tu arriveras en fin d’exercice avec des comptes carrés et une 2035 prête à être éditée. En étant rigoureux ou bien accompagné, la déclaration annuelle devient une formalité plutôt qu’un casse-tête.
TVA : exonération pour les psychologues, sauf activités spécifiques
Bonne nouvelle pour les psychologues : la majorité des actes effectués en libéral sont exonérés de TVA. En effet, les consultations et suivis psychologiques entrent dans le cadre des soins à la personne effectués par un professionnel diplômé, ce qui les place hors champ de la TVA d’après l’article 261 du Code Général des Impôts. Concrètement, cela signifie que tu n’as pas à facturer de TVA sur tes honoraires de thérapie classique, quel que soit ton chiffre d’affaires. Tu devras simplement mentionner sur tes factures « TVA non applicable – article 261 CGI » pour justifier l’exonération.
Cependant, attention aux activités annexes que tu pourrais développer à côté des consultations thérapeutiques : toutes ne bénéficient pas de l’exonération. Par exemple, si tu proposes des formations payantes (à destination du grand public ou d’entreprises), des supervisions de pairs psychologues non assimilées à un soin, de la consultation en ressources humaines ou du coaching en entreprise, ou encore si tu vends des livres/outils que tu as créés, ces prestations-là pourraient être soumises à la TVA. En clair, c’est la finalité sanitaire ou non de l’acte qui compte : tout ce qui n’est pas considéré comme un « soin psychologique » entre dans le champ normal de la TVA.
Si tu te diversifies sur ce type d’offres, il faudra alors être vigilant : suivras-tu le régime de franchise en base de TVA ou deviendras-tu assujetti ? La bonne pratique est de bien qualifier chaque nouvelle prestation que tu lances : en cas de doute sur son statut fiscal, demande l’avis d’un expert-comptable ou réfère-toi aux textes officiels. Par exemple, un bilan psychologique à visée purement administrative (sans visée thérapeutique directe) pourrait être considéré imposable. De même, si un jour ton activité taxable (hors soins) dépasse les seuils de franchise de TVA (seuil fixé aux alentours de 36 000 € de CA annuel pour les prestations de services, avec une tolérance jusqu’à ~39 000 € la première année de dépassement), tu devras facturer la TVA au-delà.
Heureusement, beaucoup de psychologues n’exercent qu’en thérapie classique et restent donc 100 % exonérés de TVA. Si c’est ton cas, la TVA ne sera pas une préoccupation au quotidien. Mais garde simplement en tête que si tu explores des axes professionnels différents, il faudra te poser la question et éventuellement obtenir un numéro de TVA intracommunautaire (en le demandant à ton SIE) pour facturer correctement ces activités. Mieux vaut anticiper cela que de découvrir un an plus tard que tu aurais dû collecter de la TVA. En résumé : pas de TVA sur tes consultations de psychologue, et si un jour tu factures autre chose, informe-toi sur le régime TVA applicable.
Les charges sociales du psychologue libéral
Qui dit activité indépendante dit également cotisations sociales à payer. C’est un aspect parfois mal connu des nouveaux indépendants : en plus de l’impôt sur le revenu, une partie significative de tes revenus doit financer ta protection sociale (assurance maladie, retraites, allocations familiales, CSG/CRDS…). Mieux vaut le prévoir dès le départ pour éviter les mauvaises surprises de régularisation.
Affiliation et caisses sociales : En tant que psychologue libéral, tu relèves de la Sécurité Sociale des Indépendants pour la plupart des cotisations (c’est l’URSSAF qui les prélève désormais), et de la CIPAV pour la retraite de base et complémentaire ainsi que la prévoyance. La CIPAV est la caisse de retraite dédiée aux professions libérales comme les psychologues, architectes, consultants, etc. Ces organismes te contacteront automatiquement après ton immatriculation pour t’affilier et te communiquer ton échéancier de cotisations.
Mode de calcul : Tes charges sociales seront calculées différemment selon que tu sois en micro-entreprise ou au régime réel :
En micro-BNC, le calcul est simplifié : tu payeras des cotisations sociales forfaitaires équivalant à environ 22 % de ton chiffre d’affaires (ce taux global, qui était de 22 % jusqu’en 2023, est passé à ~23 % en 2024 et augmentera légèrement les années suivantes). Ce pourcentage s’applique sur tes recettes encaissées, sans distinction de charges, et inclut l’ensemble de tes cotisations obligatoires (maladie, retraite de base et complémentaire, allocations familiales, CSG…). Tu verseras ces cotisations de façon mensuelle ou trimestrielle, en même temps que tu déclares ton CA sur le site autoentrepreneur. L’avantage du micro, c’est la lisibilité : pas de surprise, si tu encaisse X €, tu sais que ~22 % partent aux cotisations sociales. En démarrage d’activité, tu peux même obtenir une réduction de taux via l’ACRE (par exemple ~50 % du taux normal la première année, sous conditions).
En régime réel BNC, les cotisations sont assises sur ton bénéfice net (bénéfice = recettes – dépenses déductibles). On ne prélève plus un pourcentage fixe du CA, mais on calcule après-coup ce que tu dois en fonction de ton revenu professionnel réel. Dans la pratique, l’URSSAF te fera payer des acomptes trimestriels calculés sur la base de ton revenu de l’année précédente (ou une base forfaitaire les deux premières années si tu n’as pas d’historique). Une fois ta déclaration de revenus faite (avec le bénéfice définitif), une régularisation sera effectuée : si tu as trop versé on te remboursera, pas assez versé on te réclamera un complément. Le taux global de cotisation en régime réel varie selon tes revenus, mais on peut estimer qu’en BNC réel environ 35 à 45 % du bénéfice partent en cotisations sociales. Cela peut sembler élevé, mais rappelle-toi que cela finance ta retraite (trimestres validés, points de retraite complémentaire) et ta couverture santé (tu dépends du régime général des indépendants pour les remboursements maladie et les indemnités journalières éventuelles). Par ailleurs, ces cotisations sociales sont déductibles de ton bénéfice imposable (sauf une part de CSG), ce qui allège d’autant ton impôt sur le revenu.
Anticipe et mets de côté : Il est crucial de réserver une portion de tes recettes pour ces charges sociales. Un réflexe utile est de mettre de côté, par exemple sur un second compte, un pourcentage de chaque paiement de patient que tu reçois (en micro, ~22 %; en réel, peut-être 30 % en provision) afin d’avoir la trésorerie disponible lorsque l’URSSAF ou la CIPAV prélèveront leurs dûs. Ainsi, tu évites le stress de “l’ardoise URSSAF” en fin d’année. En cas de difficulté ou de variation de revenus, sache que tu peux moduler tes acomptes URSSAF en cours d’année pour coller au plus près de ta situation réelle.
En résumé, les cotisations sociales font partie intégrante de ton coût de revient en libéral. Elles peuvent paraître complexes au début, mais avec un bon accompagnement (ou un peu d’expérience), tu sauras les gérer sans souci. Là encore, un expert-comptable pourra t’aider à estimer tes charges sociales à l’avance et à les intégrer dans ton budget prévisionnel, pour que rien ne te prenne au dépourvu.
L’apport d’un expert-comptable : sérénité et gain de temps
Tenir sa comptabilité, respecter les échéances fiscales, optimiser ses déclarations… tout cela peut représenter beaucoup de travail et de stress pour un psychologue dont ce n’est pas le métier. C’est ici qu’intervient l’expert-comptable, un allié précieux pour ton activité libérale. Faire appel à un expert-comptable présente de nombreux atouts :
Conseil personnalisé et expertise métier : Un bon expert-comptable spécialisé professions de santé connaît les subtilités de ton métier. Par exemple, il saura que tes actes sont exonérés de TVA (et t’alertera si tu franchis un seuil qui te ferait perdre cette exonération sur des activités annexes), il connaîtra les dépenses spécifiques des psys (formations, supervisions, tests, rétrocessions d’honoraires en cas de collaboration…), et pourra donc optimiser tes déductions sans risque. Là où une plateforme automatisée ou un comptable trop généraliste pourrait passer à côté d’une astuce fiscale propre aux psychologues, l’expert-comptable spécialisé, lui, pense comme toi tout en maîtrisant la loi. Ce conseil sur-mesure se traduit par moins d’impôts et de cotisations indûment payés, et moins d’allers-retours inutiles parce qu’il sait exactement de quoi tu parles.
Tenue comptable et obligations fiscales déléguées : Finis les soirées à t’arracher les cheveux sur ta 2035 ou tes tableaux Excel. L’expert-comptable peut prendre en charge la tenue complète de ta compta : saisie des pièces, tenue du livre de recettes et du registre des dépenses, suivi des amortissements, rapprochement bancaire… Tout est tenu à jour selon les normes. Il s’occupe aussi de toutes les déclarations réglementaires : déclaration 2035 et ses annexes, liasse fiscale, DAS2 si nécessaire (déclaration des honoraires versés), déclarations de TVA le cas échéant, et même déclarations sociales (aide à remplir vos déclarations URSSAF, DSI si elle existe encore, etc.). En confiant ces tâches à un pro, tu as la garantie du respect des délais et de la conformité de tes déclarations. Une plateforme en ligne te laissera souvent saisir toi-même et ne fera que générer des formulaires ; l’expert-comptable, lui, prépare et vérifie tout pour toi. Tu peux ainsi exercer l’esprit libre, en sachant que ta compta et tes obligations sont gérées dans les règles.
Accompagnement en cas de contrôle ou de question administrative : C’est une différence cruciale qu’on ne réalise pas toujours au départ. Si un jour tu subis un contrôle fiscal ou URSSAF, ou même si tu as simplement une question pointue (ex : comment déclarer tel revenu inhabituel ? Comment amortir tel équipement ?), une plateforme automatisée ne t’aidera pas – tu seras seul face à l’administration. À l’inverse, un expert-comptable te représente et t’assiste en cas de contrôle. Il connaît ton dossier, il a préparé ta liasse, et il saura justifier chaque chiffre auprès du contrôleur, répondre aux demandes de renseignements, corriger les éventuels oublis… Cette présence à tes côtés peut faire toute la différence pour aborder sereinement un contrôle. De plus, tout au long de l’année, tu peux le solliciter pour la moindre interrogation : tu auras une réponse claire et fiable, là où un service client générique de logiciel comptable ne fera que citer des FAQ.
Gain de temps et tranquillité d’esprit : Au final, l’objectif est que tu te consacres à tes patients, pas à la paperasse. En déléguant la compta et la fiscalité à un pro, tu libères de précieuses heures chaque mois. Moins de stress à gérer les chiffres, c’est plus d’énergie pour développer ta patientèle et te former. Un expert-comptable va également te fournir des outils simples pour faciliter la transmission des infos : par exemple, Comptacool met à disposition une application mobile pour prendre en photo tes factures ou suivre tes indicateurs clés, avec intégration bancaire automatique. Tu n’as pas besoin de devenir un as de l’Excel : on t’accompagne avec des solutions modernes adaptées aux indépendants. Le résultat, c’est moins d’erreurs, moins de retard, et donc au bout du compte des économies financières (pas de pénalités, des déductions maximisées) et mentales (la sérénité de savoir que tout est sous contrôle).
Chez Comptacool, nous avons développé une offre spécialement pensée pour les psychologues et professionnels libéraux de la santé. Notre équipe gère ta compta et ta fiscalité de A à Z – de l’inscription initiale au suivi régulier, jusqu’à la clôture annuelle – en parlant un langage clair (on t’explique tes chiffres simplement, sans jargon inutile). Contrairement à de simples plateformes en ligne, nous offrons une expertise réelle et humaine : chaque dossier est suivi par un comptable qui connaît ton métier. Par exemple, on sait où chercher les économies sur une activité de psy : comment traiter une rétrocession que tu as versée à un confrère, comment déclarer tes revenus si tu bascules de micro-entreprise au régime réel, comment anticiper ton passage à la TVA si tu lances des formations, etc. Notre accompagnement inclut aussi des alertes et conseils proactifs : on t’indique à l’avance si tu approches d’un seuil fiscal, on te rappelle les échéances à venir (acompte URSSAF, régularisation de tel ou tel charge) pour que rien ne tombe dans l’oubli. Et bien sûr, nous sommes disponibles et réactifs : une question de ta part reçoit une réponse personnalisée rapidement, parce que nous savons à quel point c’est important pour toi.
Enfin, un expert-comptable sérieux n’est pas un coût, mais un investissement rentable. Les honoraires d’un cabinet comptable sont bien sûr à prendre en compte, mais ils sont déductibles fiscalement (et éligibles au crédit d’impôt pour frais de comptabilité si tu es en début d’activité). Surtout, ce que tu gagnes en tranquillité, en temps libéré, et ce que tu économises en évitant les erreurs ou en optimisant tes charges, compense largement le prix du service. Beaucoup de psychologues libéraux ayant démarré seuls finissent par confier leur compta après avoir réalisé qu’ils y passaient trop de soirées pour un résultat approximatif. Comme le dit l’adage, « le temps, c’est de l’argent », et ton temps à toi est bien mieux utilisé à écouter et accompagner tes patients qu’à faire de la saisie comptable.
💡 Le sais-tu ? D’autres psychologues ont déjà fait le choix d’un cabinet spécialisé pour les accompagner. Si le sujet t’intéresse, lis notre article « Quel comptable utiliser quand on est psy ? » sur Comptacool, qui compare les options (cabinet en ligne, cabinet traditionnel, gestion autonome…) et explique pourquoi un expert-comptable connaissant ton domaine peut vraiment faire la différence dans ta réussite.
Comptacool accompagne les psychologues
👉 Concrètement, un psychologue libéral est :
Non assujetti à la TVA (sauf cas particuliers, par ex. activités annexes ou dépassement de seuils),
Au régime fiscal micro-BNC si le CA est < 77 700 € (abattement forfaitaire de 34%),
Sinon au régime de la déclaration contrôlée (2035), souvent conseillé pour optimiser.
Donc le bon expert-comptable, c’est :
Un cabinet orienté professions médicales et paramédicales (ils en gèrent beaucoup : médecins, kinés, infirmiers, orthophonistes, psy…).
Qui propose des outils adaptés (logiciel de facturation, synchronisation bancaire, tableau de charges).
Qui connaît aussi la partie cotisations URSSAF, CIPAV/CPAM, retraite complémentaire.
Déclarations fiscales simplifiées
Nous prenons en charge toutes tes déclarations pour garantir conformité et tranquillité d’esprit.
Comptabilité dédiée aux indépendants
Un suivi personnalisé qui s’adapte aux spécialités de ton activité.
Support administratif moderne
Des outils conviviaux pour gérer facilement vos documents et obligations fiscales.
La comptabilité simplifiée spécialement pour les PSY !
Découvrez les retours enthousiastes de nos clients, témoignant de leur confiance et de la simplicité apportée par nos services.
Merci pour votre accompagnement !
Caroline
Freelance Data Analyst
Merci pour m’avoir évité les soucis avec l’administration fiscale.
Ali
Chauffeur VTC
Mon expert comptable m’a planté et vous m’avez sorti de la mouise !
Sophie
Entrepreneure
Simplifie ta gestion avec Comptacool
Découvrez nos solutions adaptées aux travailleurs indépendants.
Comptabilité dédiée
Un suivi comptable clair et accessible, spécialement conçu pour les indépendants.
Déclarations fiscales
Gestion simplifiée de toutes vos obligations fiscales en quelques clics.
Interface conviviale
Une plateforme intuitive qui rend l’administratif facile et rapide.
Support personnalisé
Une assistance dédiée pour répondre à toutes vos questions en temps réel.
Abonnement flexible
Des formules adaptées à tes besoins et à ton activité.
.
Comptacool : la comptabilité simplifiée pour TOUT les psychologues
Découvre nos formules tarifaires conçues pour optimiser la gestion fiscale et comptable de ton activité.
.
Formule CHOC pour les PSYCHOLOGUES
Gestion comptable et fiscale
Gestion de base de vos déclarations fiscales, idéale pour démarrer votre activité sans souci.
Un suivi et une assistance humaine
Votre comptabilité est suivie par des experts comptables inscrits à l’ordre.
Une Formule Freemium
Le premiers mois est gratuit pour vous permettre de nous tester en toute tranquillité !
00,00 €
Formule Freemium
Profitez d’un service sur mesure pour un pilotage efficace de votre comptabilité.
Laisser un commentaire