Votre panier est actuellement vide !
Ce guide t’explique, sans jargon, comment faire tourner un cabinet de kinésithérapie efficace, rentable et humain.
On y parle parcours patient (de la 1re douleur au retour à la vie normale), organisation du cabinet, remplissage d’agenda, argent (cotisations, impôts, micro-BNC vs BNC réel), investissements, TVA, protection sociale, et un plan d’action concret.
Comptacool t’aide à modéliser les chiffres, automatiser ta compta et optimiser légalement ton net, sans t’embrouiller.
1) Voir ton cabinet comme un “parcours de soin” (et pas juste une suite de séances)
Imagine Jeanne, 46 ans, lombalgie apparue en jardinant. Elle arrive angoissée (“et si ça ne passait pas ?”). Ton rôle dépasse la technique : tu donnes une trajectoire.
- La première séance sert à deux choses : calmer la peur et tracer un cap. Tu expliques ce que tu vois (en mots simples), ce qu’on va viser (ex. “marcher 45 minutes sans douleur d’ici 6 semaines, reprendre le yoga d’ici 10”). Tu ne vends pas “des séances” ; tu proposes un plan.
- Toutes les 3–4 séances, tu re-mesures un indicateur facile (amplitude, douleur, test fonctionnel) et tu le montres. Quand la personne voit sa progression, elle adhère.
- La dernière séance se prépare dès la première : rappeler les progrès, laisser un petit plan de maintien (3 exercices max) et ouvrir la porte à la prévention (“si ça re-tire, voilà quoi faire — et tu me écris”).
Pourquoi c’est clé pour ton business ? Parce qu’un patient qui comprend ce qui se passe revient au bon moment, te recommande, et évite le no-show. Tout ton marketing se résume à ça : qualité perçue.
2) Remplir l’agenda sans pub agressive
Tu n’as pas besoin d’être partout, mais d’être là où c’est utile.
- Chez les prescripteurs (médecins, orthos, sages-femmes) : ce qu’ils veulent, ce n’est pas un flyer brillant, c’est un retour clair. Une page, pas plus : “diagnostic kiné”, objectifs, ce qui a marché, ce qui reste. Si tu fais ça, tu deviens “le kiné qui me tient au courant”.
- Sur Google, une fiche d’établissement propre suffit à 80 % : photos récentes (tes pièces, ton plateau), horaires à jour (y compris jours fériés), message d’accueil (“réponse sous 24 h”), et 20–50 avis réels. Demande-les poliment, par SMS après la prise en charge (“si tout va bien, votre avis m’aide beaucoup”).
- Contenu utile : au lieu d’un blog scientifique, écris 6 fiches “grand public” très simples (“entorse de cheville : quand reprendre la marche ?”) que tu imprimes aussi en A4. Tu es trouvé parce que tu es utile, pas parce que tu cries plus fort.
Effet concret : plus de patients pertinents, moins de trous et un délai de 1er RDV qui reste raisonnable (idéalement < 7–10 jours).
3) Organiser ton temps pour gagner sans t’épuiser
Le piège classique : se dire “je travaillerai plus pour gagner plus”. Ça marche… jusqu’au mur. La bonne approche, c’est optimiser l’heure travaillée.
- Regrouper les séances par type (épaules d’un côté, rachis de l’autre) pour limiter les allers-retours et la fatigue posturale.
- Petites réserves “tampons” dans ta journée (2 fois 15 minutes) pour absorber une urgence, un appel d’un médecin, une ordonnance à télétransmettre. Tu évites l’effet domino des retards.
- Standardiser ce qui peut l’être : bilans types et fiches d’exercices avec QR codes (la personnalisation se fait sur un standard, pas à la place).
- Soigner ton corps : table à la bonne hauteur, alternance manuel / actif, 10 minutes “kiné du kiné” par jour. Ce n’est pas du luxe, c’est de la durabilité.
Résultat : mêmes heures, plus de valeur, moins de fatigue.
4) L’argent sans tabou (et sans formule incompréhensible)
Tu veux savoir où part l’argent et comment en garder plus. Voilà, en français courant.
4.1. Deux régimes possibles : micro-BNC ou BNC réel
- Micro-BNC : l’administration considère que tu as 34 % de charges “par défaut”. Elle calcule ton impôt sur le reste. C’est super simple, mais tu ne déduis pas tes vraies charges (loyer, matériel, voiture, prévoyance…).
- BNC réel (déclaration 2035) : on prend tes recettes réelles et on enlève tes charges réelles (loyer, matériel, amortissements, assurances, logiciels, formations, déplacements, etc.). C’est plus “comptable”, mais souvent plus juste quand tu as un cabinet qui vit.
Le bon choix dépend de tes chiffres. Chez Comptacool, on te fait deux simulations sur 12–24 mois (micro vs réel) avant le choix, pour maximiser ton net légalement.
4.2. Un exemple très simple (chiffres ronds, pour comprendre)
Supposons 90 000 € de recettes dans l’année.
- Scénario A – Micro-BNC
L’administration enlève 34 % “par défaut”.
90 000 × 34 % = 30 600 € “de charges forfaitaires”.
Base imposable (avant impôt & cotisations) : 59 400 €. - Scénario B – BNC réel
Tu notes tes vraies charges. Disons un loyer et charges du cabinet, assurances, logiciels, déplacements, petit matériel… total 22 000 €.
90 000 – 22 000 = 68 000 € de bénéfice.
Comparaison : ici, micro retient 30 600 € de charges forfaitaires, réel en retient 22 000 €.
Mais au réel, tu peux amortir un appareil, déduire une prévoyance, optimiser ton véhicule…
On a souvent des cas où le réel “reprend l’avantage” dès qu’il y a un peu d’investissement ou de loyer. L’objectif n’est pas d’avoir raison “en théorie”, mais de garder plus de net “en pratique”.
4.3. Les cotisations sociales (l’éléphant dans la pièce)
Quel que soit le régime, tu paies des cotisations sociales (URSSAF + retraite/invalidité-décès de ta caisse). Ordre de grandeur utile : 38–45 % de ton bénéfice (pas de tes recettes).
Pourquoi ça surprend ? Parce que l’année 1, on te demande des acomptes bas (tu n’as pas d’historique)… et l’année 2, on rattrape. Si tu n’as pas provisionné chaque mois, ça fait mal.
La parade (toute simple) :
- Ouvre un compte bancaire “provisions”.
- Tous les mois, vire 30–35 % de tes recettes dessus (on affine selon ton cas).
- Quand URSSAF/impôt tombe, tu as déjà l’argent. Tu dors mieux.
Comptacool calcule ces pourcentages au centime pour toi, tous les mois, et ajuste si tes recettes montent.
4.4. Ce que tu peux déduire (au réel) et qui change tout
- Amortissements : table électrique, ondes de choc, vélo, informatique, travaux — tu “étales” le coût sur plusieurs années, donc tu “lisses” l’impôt.
- Véhicule : soit tu comptes tout au réel (carburant, assurance, entretien + une partie du prix du véhicule chaque année, dans les plafonds), soit tu utilises le barème kilométrique si tu roules peu et en perso. On compare les deux et on garde le meilleur.
- Prévoyance et retraite “Madelin” : tu te protèges et tu déduis (plafonds à respecter).
- Formations, logiciels, assurance RCP, multirisque : déductibles.
L’idée n’est pas “d’acheter pour payer moins d’impôt” (ça ne marche jamais). L’idée est : si un achat augmente ta valeur clinique ou économise du temps et qu’il est déductible, alors c’est doublement intéressant.
5) TVA : tu es (le plus souvent) exonéré… mais pas toujours
Les actes thérapeutiques de kiné sont exonérés de TVA. En revanche, si tu vends des produits (élastiques, rouleaux, semelles) ou que tu fais des prestations non thérapeutiques (coaching bien-être, bilan sportif “confort”), certaines opérations peuvent être soumis à TVA.
La règle d’or : séparer clairement ce qui est thérapeutique (exonéré) du reste (potentiellement taxable). Comptacool te dit noir sur blanc quoi mettre dans quelle case pour ne pas te tromper.
6) Investir intelligemment (retour sur investissement concret)
Tu entends “ROI” et ça t’ennuie ? Prenons un exemple très pragmatique.
Tu envisages une onde de choc à 7 000 €.
- Si elle te permet de mieux traiter certaines tendinopathies, tu deviens la référence locale pour ces cas.
- Tu gagnes du temps (moins de séances longues passives, plus d’actif guidé) et tu améli ores tes résultats.
- Comptablement, tu amortis la machine (tu ne “manges” pas tout en une année).
- En parallèle, tu peux proposer un atelier prévention coureurs (gratuit) pour faire connaître cette compétence.
Conclusion : si l’investissement augmente la qualité clinique ET la perception de ta valeur, il est souvent rentable — surtout si tu es au réel et que tu l’amortis. Comptacool t’aide à faire le petit calcul avant d’acheter (vraies recettes attendues, charges, effet fiscal).
7) Protection sociale : ce qui évite la “mauvaise surprise”
Tu es ton meilleur outil de travail. Si tu t’arrêtes, tout s’arrête.
- Prévoyance : choisis des indemnités journalières réalistes (combien il te faut par jour pour vivre et payer le cabinet ?) et un délai de franchise qui colle à ta trésorerie (si tu as 2 mois d’avance, tu peux prendre une franchise un peu plus longue et payer moins). C’est déductible (dans les limites).
- Retraite : la retraite obligatoire ne suffira probablement pas. Un complément (Madelin ou PER) se pense après avoir sécurisé ta prévoyance.
- Assurances pro : RCP obligatoire, multirisque pour tes locaux/matériel, perte d’exploitation (très sous-estimée). Là encore, Comptacool intègre les cotisations dans ta vue globale pour que tu n’aies pas la sensation de “payer dans le vide”.
8) Ton image (réelle) vaut plus qu’un logo
Les patients ne lisent pas un “positionnement marketing”. Ils vivent une expérience : accueil, ponctualité, façon d’expliquer, progression visible. Ta “marque” c’est ça.
- Un message de rappel humain (“pensez à votre bouteille d’eau, on bossera la marche 30 minutes aujourd’hui”).
- Une petite fiche bilan imprimée en fin de prise en charge (résumé + 3 exercices).
- Un “merci pour votre confiance” avec le lien d’avis Google.
Ce sont des détails, mais ils construisent un souvenir positif. Et c’est ce souvenir qui, un soir de dîner, fait dire : “Va voir ce kiné.”
9) Les erreurs qui coûtent cher (et comment les éviter)
- Rester en micro-BNC alors que ton loyer, ton matériel et tes déplacements explosent : tu laisses de l’argent sur la table.
- Mélanger l’argent du pro et du perso : tu ne sais plus où tu en es, tu dépenses trop, tu stresses au moment des cotisations.
- Ne pas provisionner chaque mois : l’année 2 corrige l’année 1, et la “claque” arrive.
- Acheter du matériel pour “payer moins d’impôt” : on l’a dit, ça ne marche pas. On achète pour travailler mieux et on vérifie l’effet chiffré avant.
- N’avoir aucun écrit : ni protocole, ni retour prescripteur, ni suivi d’indicateurs. Tu navigues à vue.
Tout ça se corrige avec des bases simples et un tableau de bord clair. C’est exactement ce qu’on met en place chez Comptacool.
10) Un plan d’action qui tient sur trois mois (explications, pas cases à cocher)
Mois 1 — Mettre de l’ordre et de la clarté
Tu formalises un parcours type pour 3 pathologies courantes (ex. lombalgie, tendinopathie d’épaule, entorse de cheville) avec des objectifs compréhensibles pour le patient. Tu ouvres un compte “provisions” et tu mets en place un virement automatique dès la première semaine (Comptacool te donne un pourcentage à ton cas, pas un chiffre au hasard). Tu nettoies ta fiche Google (photos, texte clair), tu demandes tes 10 premiers avis.
Mois 2 — Rendre visible ta valeur
Tu écris deux fiches grand public (PDF A4) et tu en parles aux deux médecins les plus proches. Tu appelles un prescripteur pour un cas compliqué (3 minutes, pas plus), tu envoies un compte rendu simple. Tu mesures deux indicateurs : taux de no-show et délai du premier RDV — tu expliques tes nouvelles règles d’annulation gentiment mais fermement.
Mois 3 — Te spécialiser un peu et sécuriser l’avenir
Tu choisis un axe qui te plaît et qui est utile localement (par ex. épaules du sportif ou rééducation post-op). Tu regardes un investissement ciblé si (et seulement si) il améliore vraiment ton travail. Et tu mets en place ta prévoyance correctement calibrée (c’est déductible, et c’est ce qui t’empêche de tout perdre en cas de pépin).
11) Ce que fait Comptacool (et pourquoi ça change vraiment la vie)
- On branche tes comptes bancaires pro (lecture seule) + ton appli de justificatifs. Tu photographies, on classe.
- Tous les mois, tu reçois un tableau de bord lisible : recettes, charges, provisions URSSAF/IR, estimation du net. Tu sais combien mettre de côté, sans surprise.
- On simule micro-BNC vs BNC réel sur tes chiffres (y compris l’effet de futurs achats, véhicule, prévoyance, retraite). Tu vois noir sur blanc ce qui te laisse plus de net légalement.
- On prépare et dépose ta 2035, on te rappelle les échéances, on parle “kiné” au lieu de parler “compta”.
- Résultat : tu gagnes du temps, tu gagnes en net, et tu gagnes en sérénité.
12) En résumé (promis, pas un slogan)
Tu n’as pas besoin d’être un expert-comptable pour bien t’en sortir. Tu as besoin :
- d’un parcours patient clair (on sait où on va),
- d’une présence utile (on te trouve quand on a besoin de toi),
- d’un pilotage simple (tu sais chaque mois où va l’argent),
- d’une structure fiscale adaptée à ta réalité (pas celle du voisin).
Le reste, c’est de la mise en œuvre régulière. Et ça, on peut le faire ensemble.
Tu veux qu’on te montre tes chiffres, à toi ?
Écris-nous à :
✉️ 👉 expert.comptable@comptacool.fr
Comptacool prend tes 3 derniers mois de recettes et de charges, et on te sort deux scénarios (micro vs réel), ton plan de provisions mensuelles, et les 3 optimisations pour booster ton activité qui auront le plus d’impact chez toi.
Clair, légal, concret.
Laisser un commentaire