Optimise ton activité de VTC

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Ce guide t’aide à rendre ton activité de VTC plus rentable, plus simple et plus sereine.

On parle concret : comment remplir intelligemment ton planning, mieux choisir tes courses, calculer ton vrai coût au kilomètre, décider entre micro-BIC et réel, gérer la TVA quand tu y es soumis, amortir ton véhicule sans te tromper, et éviter les pièges (URSSAF, CFE, trésorerie).

Comptacool te montre tes chiffres en clair, automatise ta compta et t’aide à payer juste, ni plus ni moins.

1) Ce que “gagner plus” veut vraiment dire pour un VTC

Beaucoup de chauffeurs confondent CA (ce qui rentre) et revenu net (ce qui reste). Tu peux très bien faire 1 000 € de CA dans la semaine et finir frustré, parce que tu as enchaîné des courses loin, vides (sans retour), aux mauvaises heures, avec une conso qui explose.

La bonne boussole, c’est ton revenu / heure de présence et ta marge / km utile. Deux idées simples :

  • Heure de présence = tout le temps où tu es dispo (application ouverte, trajets d’approche, attente, courses).
  • Km utile = km payés par le client (les km d’approche, eux, te coûtent mais ne rapportent rien).

Quand tu vois ton activité comme ça, tu arrêtes de “courir après les pings” et tu commences à choisir : heures, zones, types de courses. Ce n’est pas “travailler plus”, c’est travailler mieux.


2) Un planning qui imprime (et qui te ménage)

Imagine Amal, 34 ans, VTC depuis un an. Elle ouvre son app à 6h30, fait gare → centre-ville jusqu’à 10h, coupe entre 10h–16h (heures souvent molles) sauf jours de salon, puis reprend 16h–20h30 avec un focus aéro/gares/restaurants. Le week-end, elle choisit le samedi soir sur créneau court mais intense. Résultat : moins d’heures, plus de valeur.

Ta version de ce planning dépend de ta ville, mais la logique est la même :

  • Bloque les créneaux à forte densité (navette gare, aéro, sorties bureaux).
  • Observe 2–3 semaines, note les heures creuses, coupe ou passe en mission privée (transferts pré-réservés, hôtels, conciergeries).
  • Garde 2 tampons par jour (20–30 min) pour gérer un pépin sans cascade de retards.

Tu ne subis plus ta journée : tu la dessines.


3) Choisir ses courses, c’est une compétence (qui s’apprend)

Toutes les courses ne se valent pas. Trois filtres simples :

  1. Temps mort minimal.
    Un aéroport à 45 min peut être rentable… si tu as de bonnes chances de repartir chargé. Si ce n’est pas le cas, tu viens de te coller 90 min dont 45 à blanc.
  2. Trajectoires intelligentes.
    Privilégie les corridors où tu sais qu’il y a de la demande au bout (gare ↔ quartiers d’affaires ↔ aéro). Évite les “cul-de-sac” résidentiels lointains aux heures creuses.
  3. Valeur perçue.
    Un client business régulier à 7h tous les mardis vaut plus que 3 petites courses aléatoires. Cultive ces trajets : ponctualité + propreté nickel + message la veille = fidélisation.

Tu ne poursuis pas des “pings”, tu construis un mix de trajets qui te conviennent.


4) Ton image fait 30 % du travail

Le client ne mettra pas “tapis de sol propre” dans un commentaire, mais il s’en souvient. Ton “marketing” tient en quelques détails :

  • Voiture impeccable (extérieur + odeur neutre).
  • Accueil court et pro : confirmation de la destination, options (silence, clim, musique).
  • Conduite régulière : pas de freinages brusques, trajectoires souples.
  • Petits plus discrets (câble, eau quand c’est cohérent).

Tu ne vises pas 5 ⭐ pour l’ego : tu vises la confiance qui ramène des courses faciles (récurrents, pré-réservations, recommandations).


5) Comprendre ton argent (sans équations)

5.1. Micro-BIC ou réel ?

Le VTC relève en général des BIC – prestations de services. Deux voies principales :

  • Micro-BIC : tu déclares ton chiffre d’affaires encaissé, l’administration applique un abattement forfaitaire (pas de détail de charges). C’est simple si tes dépenses sont faibles par rapport à ton CA.

  • Réel (EI au réel, ou société) : on part de tes recettes et on enlève tes charges réelles (carburant, assurances, entretien, pneus, péages, parking, téléphone, commissions plateforme, amortissement du véhicule, intérêts d’emprunt, etc.). C’est un peu plus “comptable”, mais souvent plus juste dès que tu roules beaucoup ou que ta voiture coûte (achat, LOA/LLD).

Le bon choix dépend de tes chiffres, pas d’une doctrine. On le tranche en simulant tes 12 prochains mois avec dépenses réalistes. Tu peux commencer par lire ce billet (ultra clair) : Compta VTC : Booste tes revenus !

5.2. Cotisations sociales et impôt : éviter la claque

Tu vas payer des cotisations (URSSAF, retraite/invalidité-décès selon ton statut) et l’impôt sur le revenu. L’erreur classique : confondre ce que la plateforme te verse avec “ce que tu peux dépenser”.


La parade : dès le début, mets de côté chaque mois un pourcentage de tes recettes sur un compte provisions (on l’ajuste à ton profil : kilométrage, type de véhicule, charges réelles).


Comptacool te donne le bon pourcentage, mois par mois, et l’ajuste quand ton activité monte.

5.3. Frais réels qui changent vraiment la donne (au réel)

  • Carburant / électricité, entretien, pneus (à lisser sur l’année : saison hiver/été), assurance pro, téléphone, commissions, parkings/péages.
  • Amortissement du véhicule (ou lissage des loyers si LOA/LLD) dans les plafonds fiscaux.
  • Intérêts d’emprunt liés à l’achat pro.
  • Accessoires utiles (tapis résistants, chargeurs, tablette d’accueil si tu fais du “meet & greet”).

L’idée n’est pas de “dépenser pour payer moins d’impôt”. L’idée est : si une dépense te fait gagner du temps, de la satisfaction client ou de la fiabilité et qu’elle est déductible, elle est doublement intéressante.


6) TVA : ce qu’il faut vraiment comprendre

Le transport de voyageurs n’est pas traité comme de la vente. Selon ton régime et tes seuils, tu peux être en franchise en base (tu ne factures pas la TVA, tu ne la récupères pas) ou assujetti (tu factures au taux du transport de voyageurs, tu récupères la TVA sur tes achats pro si conditions réunies).


Clé : bien séparer ce qui est exonéré (rares cas), ce qui relève du transport, et d’éventuelles activités annexes (location avec chauffeur particulière, services divers) qui n’ont pas forcément le même traitement.


Pour faire simple : si tu commences en micro-entreprise, lis ce guide clair pour ne pas te rater sur les seuils et les factures : TVA en micro-entreprise : seuils, calcul, factures. Et si tu bascules au réel, on te cadre tout chez Comptacool (franchise, options, mentions légales sur facture).


7) Ton véhicule : un outil de travail (pas un trophée)

La voiture “raconte” quelque chose au client, mais surtout, elle te coûte chaque jour. Deux angles à regarder avant d’acheter ou de changer :

  1. Confort & segment
    Assieds-toi à la place du client : accès facile, espace arrière, suspension douce, insonorisation correcte. C’est ça qui crée de la valeur perçue.
  2. Total des coûts sur 3 ans
  • Achat/LOA/LLD (mensualités ou amortissement),
  • Assurance pro,
  • Entretien/réparations/pneus,
  • Consommation (vraie, en ville et sur voies rapides),
  • Décote.
    Une hybride sobre sur trajets urbains denses peut battre un diesel ancien plein de réparations. Une électrique peut briller sur trajets urbains si la recharge est simple et bon marché pour toi (bornes fiables, tarifs, temps d’immobilisation).

Comptacool peut te faire une mini-étude “véhicule A vs B” qui regarde le coût total et l’effet fiscal (réel vs micro), au lieu de se limiter au “prix catalogue”.


8) Travailler avec les plateformes… et au-delà

Les plateformes, c’est pratique pour remplir vite. Mais la vraie stabilité vient d’un mix :

  • Plateforme A + Plateforme B : deux robinets valent mieux qu’un (et parfois, une niche locale vaut de l’or).
  • Partenariats locaux : hôtels, conciergeries, restos haut de gamme, cabinets médicaux, entreprises (contrats navettes).
  • Clients directs récurrents : aéro/gare le lundi matin 6h45, sortie école-activités, RDV hôpital… Ces trajets “habitudes” te donnent une colonne vertébrale.

Tu restes pro, tu réponds vite, tu préviens à l’avance (“je serai là 5 min avant, repère : entrée B”). Résultat : des courses prévisibles qui s’imbriquent parfaitement avec les plateformes.


9) Paperasse : le minimum pour être carré (et ne plus stresser)

Trois points suffisent pour 90 % de la paix mentale :

  • URSSAF : déclare à l’heure (mensuel ou trimestriel) et dans la bonne case (prestations de services – BIC si tu es en micro). Tu peux t’appuyer sur ce tuto ultra-pratique : Comment déclarer ton chiffre d’affaires VTC à l’URSSAF (et son encadré de rappel).
  • Factures/reçus : numérotation continue, mentions légales, sauvegarde (cloud).
  • Banque : compte pro séparé ; tu te verses un “salaire” (virement vers ton compte perso) au lieu de piocher au hasard.

Chez Comptacool, on connecte ton compte pro (lecture seule) et tu photographies tes justificatifs : le tri est fait pour toi. Tu reçois un tableau de bord mensuel avec tes provisions déjà calculées.


10) Cas concrets (comprendre avec des situations réelles)

Cas 1 — Micro-BIC “léger”
Tu débutes, petite ville, 25–30 h de présence/semaine, voiture déjà payée, peu d’entretien. Micro-BIC peut suffire au départ : déclaration simple, pas de gestion fine de TVA si tu es en franchise. On met surtout en place un compte provisions pour ne pas subir l’année 2. Et on re-regarde dans 6–9 mois si le réel commence à gagner.

Cas 2 — Plein régime, beaucoup de km
Grande métropole, 45–55 h de présence, 60–80 000 km/an, LOA, pneus/entretiens fréquents, péages/parkings. Le réel est souvent plus intéressant : tu déduis tes frais réels, tu lisses la voiture, tu suis ta marge au km utile. Tu te mets des règles (couper en heures faibles, privilégier les corridors, réserver 1–2 clients directs). Et tu fais des revues trimestrielles chiffrées.

Cas 3 — Mix plateformes + contrats
Tu es devenu le “chauffeur de confiance” d’un hôtel/conciergerie + 2–3 clients business, et tu gardes une plateforme pour remplir. Tu as moins de stress, une visibilité à la semaine, et tu choisis mieux tes courses. Comptablement, on cale les factures directes et on suit la TVA si tu y es assujetti.


11) Erreurs qui coûtent cher (et comment les éviter)

  • Courir après tous les pings : tu multiplies les km à vide et tu t’épuises. Reviens à ton revenu/heure et ta marge/km utile.
  • Confondre CA et argent dispo : sans provisions mensuelles, la régularisation tombe comme une enclume.
  • Rester en micro alors que tes frais explosent : quand l’entretien, les pneus, la LOA et la conso deviennent lourds, le réel mérite d’être simulé.
  • Acheter une voiture “coup de cœur” : calcule le coût total sur 3 ans avant de signer.
  • Bâcler URSSAF/TVA : une erreur de case, et c’est l’effet domino. Lis nos guides et fais-toi accompagner si besoin.

12) Ton plan d’action sur 8 semaines (explications, pas cases à cocher)

Semaines 1–2
Observe tes heures qui payent, coupe celles qui ne payent pas, teste deux corridors (gare ↔ quartier d’affaires, aéro ↔ zone hôtelière). Mets en place ton compte provisions (Comptacool te donne le % adapté).

Semaines 3–4
Soigne l’expérience à bord (propreté, fluidité, message de confirmation). Approche 2 hôtels/1 conciergerie avec une offre simple (transferts fixes aux heures creuses). Lis Compta VTC : Booste tes revenus ! pour valider ton régime (micro vs réel).

Semaines 5–6
Fais un mini-audit véhicule : conso réelle, entretien prévu, pneus. Décide : on garde 12 mois ? On change ? On simule réel + amortissement avec Comptacool. Mets au propre ta déclaration URSSAF (rappel : prestations de services – BIC).

Semaines 7–8
Fixe 2–3 clients récurrents (mardi 7h, jeudi 18h, samedi 22h sur 2 h max). Calibre tes provisions avec nos tableaux de bord.


13) Ce que fait Comptacool (et pourquoi ça change vraiment ta vie)

  • On connecte ton compte pro (lecture seule) et tu photographies tes justificatifs : on classe, on rapproche, on te libère du papier.
  • Tu reçois chaque mois un tableau de bord lisible : recettes, charges, provisions URSSAF/IR/TVA, estimation du net. Tu sais combien tu peux te verser sans stress.
  • On simule micro-BIC vs réel sur tes chiffres (et l’effet de ta voiture actuelle ou future).
  • On valide la TVA (franchise, options) et on sécurise les déclarations (URSSAF, CFE, IR).
  • Résultat : tu gagnes du net, tu gagnes du temps, et tu peux te concentrer sur ce qui paie : des bons trajets, aux bonnes heures, avec les bons clients.

Envie de voir noir sur blanc combien tu peux gagner en plus ?

Envoie-nous tes 3 derniers mois (CA plateforme, carburant, entretien, loyer/LOA). On te sort deux scénarios (micro vs réel), un plan de provisions et les 3 actions qui augmenteront le plus ton revenu/heure.

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